Kagami Biraki du Judo Club Sissonnais
A l' initiative du professeur et des judokas des cours adultes, comme le veut la tradition le Judo Club Sissonnais a célébré le Kagami Biraki. Cérémonie des vœux au cours de laquelle, démonstration de KATA, remise de grade et petit discourt célébrant les vœux sont effectués.
Ainsi Yanick BEUREL a été promus au grade de 3 ième KYU, soit ceinture Verte.
Un petit aparté a également fait concernant l’obtention du 2 ième DAN de Didier PATTE, dimanche 30 janvier 2011.
Ensuite Fred nous a fait lecture du petit mot qu’il avait préparé pour cette cérémonie, dont voici le contenu.
« Nous allons fêter le Kagami Biraki qui signifie briser le miroir.
Un jour Jacques m’a dis que je n’étais pas un « Pur produit » de son club.
Ce qui est vrai.
Mais lorsqu’un homme plante un arbre, ce n’est jamais pour lui, mais pour les générations futures.
Pour que l’arbre puisse s’épanouir et grandir tout au long de sa vie, il faut le confier à plusieurs hommes pour que celui-ci devienne mature.
Nous sommes tous des arbres plantés par des hommes et des femmes qui au long de leur vie, vont nous faire parvenir leurs savoirs et leurs connaissances, pour nous permettre d’être le plus fort possible, pour affronter les éléments de la vie.
Jacques est l’un de ces hommes qui plante des arbres et qui se consacre à d’autre qu’on lui a confié, comme moi.
Le judo permet de léguer ces valeurs là où la société quelques fois échoue.
Les professeurs de judo sont les garants de notre code moral, dans un monde qui avance sans repère, dans un avenir incertain.
Notre devoir est d’enseigner les valeurs que nos pères nous ont laissé pour nos générations futures. De ce fait nos pères et nos maîtres ne peuvent pas disparaître car leur savoir vit en nous.
Notre tâche est grande, nous avons la responsabilité de transmettre et de marcher sur les traces du maître.
Je serais fière, un jour, comme jacques de pouvoir léguer mon savoir et les valeurs du judo.
Sur ces mots je souhaite tous mes vœux au président du club, aux membres du bureau, aux familles aux judokas ainsi qu’à mon ami et professeur Jacques.
Frédéric LEUVREY. »